Au Musée du Quai Branly jusqu’au 8 juillet 2007.
Une exposition grandiose. Pas besoin d’être spécialiste de la Nouvelle-Irlande pour l’apprécier !
J’ai souvent entendu des craintes exprimées face aux arts océaniens et notamment face aux sculptures Malagan de Nouvelle-Irlande : effrayantes, angoissantes, macabres; tels sont les adjectifs récurrents.
Et pourtant…
Approchez-vous, faites abstraction de ce que vous croyez voir. Tout ce que vous pensez est faux; là où vous croyez discerner, séparément, un visage, un poisson, un oiseau, un serpent; peut-être est-ce autre chose ? Sont-ce bien des yeux qui vous scrutent et des gueules béantes prêtes à vous avaler sur ce panneau ?
Et ces masques en étoffe d’écorce…
Des structures éphémères, des objets rares dont on perçoit la fragilité. Laissez opérer cette « efficace » beauté; vous arriverez, fascinés, en Nouvelle-Irlande.
Un film vous montrera les Tubuan et vous souhaiterez en savoir plus sur ces peuples du Pacifique Sud…
Très beau catalogue d’où proviennent ces photos.
Photo 1 : Pectoral – Stuttgart, Linden-Museum © Anatol Dreyer/Ursula Didoni.
Photo 2 : Collection privée, © Musée du Quai Branly/Photo de Patrick Gries.
Photo 3 : Dresde, Museum für Völkerkunde © Eva Winkler.
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Détours d'Océanie 
En effet, cette exposition qui se termine le 8 juillet est à découvrir absolument même si l’on ne connait pas l’art océanien, ce qui est mon cas. C’est un art spectaculaire d’une grande richesse. Les sculptures sont impressionnantes par leurs formes et la complexité des motifs peints. Quand aux masques, ils surprennent par leur légèreté et l’utilisation de certains matériaux naturels.
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