Le jardin du casoar. Un « savoir-être avec »

Enfant Kasua, photo tirée de l’article « Nous les avons copiés » © Florence Brunois-Pasina et Luis Pasina

Il y a cinq ans, je découvrais un ouvrage passionnant Le jardin du casoar, la forêt des Kasua: Savoir-être et savoir-faire écologiques écrit par Florence Brunois – Pasina, ethnologue et chargée de recherche CNRS.

Pour mener à bien sa thèse soutenue en 2001 sous la direction de Maurice Godelier, elle avait passé trois années, dès 1994, auprès des Kasua, un peuple des Hautes Terres du Sud de Papouasie-Nouvelle-Guinée, sur les pentes du Mont Bosavi. Un environnement forestier dense, d’une grande richesse sensorielle.

Lors d’une modeste présentation au sein de l’association Détours des Mondes, j’avais partagé une idée marquante de cet ouvrage : pour les Kasua, « l’humanité est un état relationnel, et non une propriété fixe, absolue et intemporelle ». Ainsi, un individu Kasua peut s’identifier à une pluralité d’êtres, y compris des non-humains… Une conception fascinante qu’il serait difficile de résumer en quelques mots.

Si j’évoque aujourd’hui Florence Brunois-Pasina, c’est avec une profonde tristesse : cette brillante ethnologue vient de nous quitter.

Pour mieux découvrir son travail, je vous invite à visionner les vidéos de l’excellente série Les possédés et leur monde.
La huitième partie de son interview vient d’être mise en ligne :


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