Des pièces là encore surprenantes que constituent ces mannequins funéraires destinés aux hommes les plus hauts gradés du sud de l’île de Malekula.
De la stature d’un homme, portant les vêtements et les insignes du défunt correspondant aux grades obtenus (dents de cochon, parures en écailles de tortues, brassards, masquettes de genoux…), l’effigie était réalisée avec des morceaux de bois et des rouleaux de feuilles.
Seul le crâne du défunt était intégré au mannequin et les traits du visage étaient reproduits par un surmodelage de pâte végétale peinte. Par la suite, la tête était récupérée lorsque le rambaramp une fois exposé devant la maison du défunt pendant la durée des funérailles, puis rentré dans la maison des hommes, se décomposait.
Chargée de mana, la tête pouvait alors transmettre cette énergie aux vivants ; le cycle de la vie et de la mort était bouclé.
Photos 1 et 2 : Musée du Quai Branly.
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