
Narcisse Pelletier est ce mousse vendéen de 14 ans qui, suite au naufrage du Saint-Paul en 1858, et abandonné par ses compagnons près de Cape Direction dans la péninsule du Cap York, fut recueilli par une famille aborigène et revint en France dix-sept ans plus tard. L’histoire est célèbre et fut et demeure le sujet de nombreux ouvrages.
Je l’ai précédemment évoqué dans un article intitulé : Rossel, une ploutocratie papoue.
Le 11 avril 1875, Narcisse Pelletier est découvert par hasard par l’équipage du John Bell, vivant parmi les peuples autochtones de la côte nord-est, près du cap Sidmouth. Le capitaine Joseph Frazer l’attira à bord du navire et l’emmena à Somerset, un établissement de la colonie du Queensland.
Une lettre du 11 mai 1875 atteste de cette découverte :

Pelletier reviendra dans sa ville natale, Saint Gilles sur Vie en 1876, deviendra le gardien de phare de l’Aiguillon. En 1880, il épousera Louise Mabileau, une couturière et s’éteindra en 1894.
Pour plus d’informations, à visionner un excellent documentaire :
2024 constitue donc les 180 ans de sa naissance et les 130 ans de sa mort.
Des évènements seront notamment organisés notamment par l’ Association internationale des amis de Narcisse Pelletier qui propose, dans le cadre de la Maison des Ecrivains de la Mer (St Gilles Croix de Vie), une conférence intitulée Narcisse Pelletier mis au-devant de la scène réalisée par Serge Aillery avec la participation de Gérard Potier, le Jeudi 29 Août prochain.
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