Bien loin de l’Afrique, à 4000 kilomètres de tout continent, ce n’est pas un caillou balayé par les vents que je découvre, mais un jardin suspendu au-dessus de l’eau, aux mille senteurs des fleurs polynésiennes, aux forêts d’eucalyptus mais aussi à l’âpreté de la roche volcanique ponctuée d’étendues d’herbes vert tendre où galopent de farouches chevaux.
Peuplée de « réels » habitants, bien dynamiques, fiers de leur île ; Rapa Nui n’a rien de fantomatique… si ce n’est aujourd’hui, perdus dans un crachin de ces premiers jours d’été, les fameux moaïs…
« Et pourquoi sommes-nous venus sur l’île ?
Ce n’est ni le sourire des hommes fleuris,
Ni les hanches crépitantes de Ataraoa la belle,
Ni les enfants à cheval à l’œil vif,
Que nous emmènerons au retour :
Mais un vide océanique, une pauvre question
Aux mille réponses des lèvres dédaigneuses… »
Pablo Neruda
in « La rosa Separada » (La rose déchirée).
Photos de l’auteur – Ile de Pâques, janvier 2007.
Tu as vraiment de la chance et en plus tu nous nargues ! 😉
Beau voyage à toi et une belle année 2007.
Amitié.
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Mais non, mais non,Lyliana ne nous nargue pas, même de l’île de Rapa Nui elle pense à nous tous !
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Bien sûr que non je ne vous nargue pas (et holbein a fait un petit sourire); loin de moi cette pensée car je mesure la chance de pouvoir être ici.
Ironiquement, je rentre néanmoins prématurément pour des parents malades….
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Effectivement c’est déjà beaucoup « une pauvre question ». C’est peut-être l’essentiel.
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