Une vie suffit parfois…

Jack-london

Préparation du programme de l’association Détours des Mondes pour la rentrée de septembre prochain…
Un premier voyage sera proposé à nos membres, deux jours à Marseille sur les traces des aventuriers des mers (MUCEM) et surtout celles de Jack London dans les Mers du Sud, thème de l’exposition qui débutera à la Vieille Charité le 7 septembre prochain.
Une vie suffit parfois … pour vivre mille vies… celle d’un homme en tout cas qui « veut brûler tout son temps ».
Jack London, on sait de lui qu’il était écrivain, auteur de Croc-blanc et de L’Appel de la forêt… parfois on en sait un peu plus : il fut marin, pilleur d’huîtres, vagabond aux Etats-Unis, chasseur de phoques en mer de Béring, reporter à Londres, correspondant de guerre au Mexique ou encore en Corée et au Japon…un météore superbe qui mourut à 40 ans !
Que sait-on de son voyage dans les mers du Sud ?

Snark-at-port

Début d’année 1906. Le Snark, ce qui devait être un fringant deux-mâts, est en construction dans les chantiers navals de San Francisco. Le départ est prévu pour octobre emmenant Jack London et son épouse Charmian vers le Sud. C’est sans compter sans le terrible tremblement de terre du 18 avril qui ravage la ville. Le voilier partira néanmoins un an plus tard, pas vraiment prêt et flanqué d’un équipage inexpérimenté. À Hawaii, les London font effectuer de nombreuses réparations et débarquent l’équipage incompétent. James Warren Langhorne sera le nouveau capitaine et il mènera le Snark à travers le Pacifique pour une première escale aux Marquises qu’ils atteindront le 6 décembre 1907.

Snark-london

Le couple collecte pour la première fois des objets et des vêtements qu’ils expédieront en Californie. Puis ils découvrent Tahiti, Raiatea, l’archipel des Samoa. Le Snark quitte la Polynésie en mai 1908 et met cap vers les Nouvelles-Hébrides puis les îles Salomon. Aux yeux des London, tout est devenu inhospitalier, le climat, le paysage, les gens… leur santé même s’est fortement dégradée. Leur périple s’achèvera pour ces raisons médicales, Jack sera un moment hospitalisé à Sydney et le voilier vendu.
La moisson littéraire est riche puisque c’est à bord que Jack London écrira Martin Eden et ses expériences polynésiennes et mélanésiennes nourriront bien des nouvelles et romans qu’il écrira par la suite.
Quant à l’exposition à découvrir à La Vieille Charité cet automne, on nous promet une sélection d’oeuvres issues des collections du MAAOA et autres musées d' »art premier » présentées aux côtés des objets rapportés par Jack London lui-même… et encore « des documents rares ou inédits, des tirages photographiques issus de clichés des collections de la Huntington Library de San Marino et des Parcs de Californie, des objets historiques (objets de marine, appareil photographique, caméra, gramophone) »… à suivre donc avec beaucoup d’intérêt.

Marquises-london-grammophone

Photo 1 : © Huntington Library.
Photo 2 : Le Snark au port © Huntington Library.

Photo 3 : Jack et Charmian à bord du Snark entre 1907 et 1908 © Huntington Library.
Photo 4 : Marquisiens posant à côté du gramophone des London, île de Nuku Hiva, Marquises, décembre 1907 – photographie de Jack London.

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