
Je voulais vous parler à nouveau de La Bounty et du passage des mutins à Tubuai. Mais avant, il est bon de s’arrêter un instant à Tahiti !
« C’est une maison verte »… l’histoire pourrait commencer ainsi… Ce n’est pas à San Francisco comme le dit la chanson, mais à Arue, près de Papeete.
Il s’agit en fait de la maison (reconstruite) de James Norman Hall, transformée en petit musée par la famille, illustrant la vie « romanesque » de l’auteur de la Trilogie de la Bounty (Les Révoltés de la Bounty (1932), Dix-neuf hommes contre la mer, Pitcairn), écrite à quatre main avec Charles Nordhoff.

James Norman Hall, à la fois aventurier, pilote de chasse, héros de la première guerre mondiale, est surtout célèbre comme écrivain, pour plusieurs ouvrages adaptés dans des films célèbres.
Il n’en reste pas moins que sa biographie est impressionnante et la maison, riche de ce passé foisonnant.
La première adaptation des Révoltés de la Bounty, fut réalisée en 1935 par Frank Lloyd alignant un casting de choix avec le duel Fletcher Chistian/ Capitaine Bligh incarné par Clark Gable/Charles Laughton. Mais on se souvient surtout de la version de 1962 tournée par Lewis Milestone et où Marlon Brando crève l’affiche. Quant à la version de 1984, c’est aussi un beau duo d’acteurs qui s’affrontent : Anthony Hopkins et Mel Gibson.
La version de 1962 est très proche de l’ouvrage de James Norman Hall et Charles Nordhoff.

Avant de partir pour le sud de la Polynésie française, cet été, j’avais lu Le Journal de James Morrison, second maître à bord de la Bounty qui relate de manière détaillée leur installation à Tahiti mais aussi, et sur une période plus courte, à Tubuai dans les îles Australes…
Il était donc intéressant de suivre cette piste.
Photo de l’autrice, août 2022.