
J’évoquais dans un précédent article, l’existence d’une sculpture contemporaine reprenant des objets d’une iconographie traditionnelle (pupitre d’orateurs, flêches faîtieres, masques…) mais avec un traitement très contemporain et souvent une complexité accrue et rendue par un savant enchevêtrement de figures. Certaines scènes font manifestement référence à des événements rituels tels que les cérémonies d’initiation (cf. ci-dessous)


Malheureusement l’esthétique de ces oeuvres ne correspond pas aux critères actuels des collectionneurs d’art classique océanien et elles ne sont généralement pas exposées dans les musées occidentaux. La seule initiative sur le sujet (à ma connaissance) fut l’exposition « In the footprint of the crocodile man » qui s’est tenue entre mars 2016 et février 2017 au musée d’anthropologie de Vancouver sous la direction de Carol E. Mayer et qui a présenté 27 sculptures créées par plus de 20 artistes du Sepik.
À quand une exposition de ce type à Paris, permettant d’interroger plus largement le champ de la sociologie de l’art contemporain en Papouasie-Nouvelle Guinée ?




© Musée d’Anthropologie de Vancouver