Un crâne dans ma tête

La période de confinement fut une période propice à l’écriture, et ce temps long m’a permis de poursuivre et achever un roman en chantier depuis deux ans.

Ce roman « ethnographique », au-delà de la simple fiction dans un contexte historique documenté, se veut, par le biais d’une “chasse aux têtes”, un voyage au sein des Dayak de Bornéo, des Iatmul du Papouasie-Nouvelle-Guinée et une initiation aux rites funéraires de Nouvelle-Irlande à travers les objets Malanggan.

À la fin du 19ème siècle, des compagnies commerciales allemandes se livrent une farouche compétition autour de la collecte d’artefacts dans les colonies mélanésiennes afin d’alimenter les musées du Reich.
Luca Giordano, botaniste italien, initialement à la recherche d’espèces nouvelles à Bornéo, entre dans ce jeu : il a reçu commande d’objets exotiques.
Très vite, intéressés par les crânes humains, Luca et sa compagne Marie seront conduits sur les rives du fleuve Sepik en Papouasie, puis dans l’archipel Bismarck.
Mais cette chasse aux têtes envahira l’esprit de Luca et mènera le couple sur des chemins où la raison s’égare.

Je vous invite à devenir pour quelque temps des coureurs d’océans, converser avec Alfred R. Wallace et Joseph Conrad, danser au bal de Queen Emma, collecter avec Richard Parkinson et Jan Stanislaw Kubary, commercer avec le comte Rodolphe Festetics de Tolna, ou encore partager la vision plus ou moins éclairée de ces faiseurs de musées ethnographiques tels que ceux de Cherbourg, Hambourg ou Berlin dans un contexte où les grandes puissances se sont partagé le Pacifique.

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